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ASSOCIATION SPORTIVE LA PATRIE.

LA PATRIE
LE BASKET-BALL & LA GYMNASTIQUE UNE HISTOIRE...

 

LA PATRIE, Une honorable centenaire, une institution de la Haute Meurthe.

 

 


 


 

 

 

Peu de sociétés sportives rurales peuvent se targuer d’une aussi remarquable longévité…

                                

                                Créée le 15 décembre 1908 sur l’initiative de l’abbé sportif ANDLAUER qui prit la fonction de directeur, la SOCIETE DE TIR ET DE GYMNASTIQUE LA PATRIE, dont le siège social était la salle de « l’Alliance », s’inscrit dans cet envol du mouvement sportif que les patronages catholiques, les « patros », contribuèrent amplement à provoquer.

                                Le dénomination  LA PATRIE représente parfaitement l’état d’esprit d’une époque où, non seulement il s’agissait d’inculquer des valeurs chrétiennes à la jeunesse, mais encore il fallait la préparer à affronter physiquement et mentalement la guerre de revanche que l'on savait inévitable et imminente avec l’Allemagne. Plainfaing dont les limites à l’est se confondaient avec la frontière ne pouvait que se doter d’une société sportive dont le nom portait bien haut les valeurs de ce temps. 

                                

                               D’ailleurs avant 1914, il existait 2 sociétés sportives poursuivant les mêmes buts;  La PATRIE dont les activités se pratiquaient à Noiregoutte, émanation des industriels textiles et du clergé local et L’AVANT-GARDE, née la même année que La PATRIE, disparue en 1935, d’inspiration communale et syndicaliste. Localisée au centre, elle axait ses activités autour du tir au fusil de guerre. Mais les anciens se souviennent des crochets et des agrès fixés dans l’ancien préau de l’école et des scellements d’un terrain de basket situé derrière l’église et installé en 1922…

                               Existèrent également deux sociétés scolaires d’éducation physique, la GAULOISE et la BARANCONNE animées par les instituteurs.

 

                                 Le premier président de LA PATRIE fut M. AUBERT qui eut comme successeur Pascal PERROTEY. De 1926 à 1956 Charles RANVE présida aux destinées de notre société. Puis il y eut Maurice BLIN (1956-1971), l’intérim d’Yvan MASSEROLI, les présidences de Pierre DIDIERJEAN (1975- 1994), de Philippe FORET (1994-2005) et depuis 2005 celle de Claude DIDIERJEAN.

                               Les activités sportives initiales furent le tir et la gymnastique, pratiqués dans le cadre de la F.G.S.P.F. c’est à dire la Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France, fondée en 1903, qui devint ultérieurement la F.S.F.(1947) puis la F.S.C.F.(1968). Au fil du siècle de multiples activités se créèrent contribuant à faire de LA PATRIE une importante société omnisports. En 1941, le Rayon Sportif Féminin, appelé la JEANNE D’ARC verra le jour drainant vers Noiregoutte toute la jeunesse sportive féminine de la vallée.

                               Le football acquit ses lettres de noblesse en participant à une demi finale du championnat de France FSF en 1951, puis à la finale en 1952 avant de quitter LA PATRIE en fusionnant la même année avec l’équipe de la JEUNE FRANCE de Fraize, ce qui donna L’ASFP.

                               Puis vinrent se greffer d’autres activités. L’athlétisme naquit pendant la dernière guerre du fait que les rigueurs de l’occupation interdisaient la pratique de la gymnastique en soirée . Le cross eut ses adeptes ainsi que le ski et la natation pratiqués en compétition de façon plus éphémère. On vit même des boxeurs s’essayer à ce sport…A tout cela s’ajoutât la préparation militaire et la gym d’entretien. Quant au basket-ball, pratiqué dés les années 20, participant aux épreuves de l’ l’Union Vosgienne dans les années 30 et lancé en championnat des Vosges FFBB en 1956, il s’illustra par ses équipes et ses sélectionnés  dans les années 1980.

                             Furent même envisagées, vers la fin des années cinquante les créations de sections judo et tennis de table. LA PATRIE pouvait être fière de ses sportifs polyvalents qui goûtaient à tous les sports proposés.

                               A ces disciplines s’ajoutèrent des activités plus culturelles comme le théâtre, le cinéma dont la première projection se déroula en 1930, la musique avec la formation de la clique qui accompagnait les gymnastes lors de leurs défilés à Plainfaing, dans la région, ou plus loin en France lors de compétitions mémorables comme celles de Langres, de Paris et d’Avranches ou encore lors du déplacement  en Tchécoslovaquie avant la  guerre.

                               Autour de LA PATRIE gravitaient d’autres activités qui montraient que la vieille société était bien au cœur de la vie sociale locale. Le patronage Saint Louis se tenait à Noiregoutte tout comme le Cercle Ouvrier, nommé Cercle Saint Nicolas, possédant une bibliothèque et  des salles de jeux pour la jeunesse ouvrière. Le jeune plainfinois passait ainsi aisément d’un loisir sportif à un autre plus ludique et rares étaient les familles qui n’avaient pas l’un des leurs pour être ou avoir été concerné par les activités proposées à Noiregoutte. Les sportifs pratiquants, licenciés ou non, inscrits à LA PATRIE se comptaient par centaines. En 1993, alors que demeuraient seulement les activités gymnastique et basket, près de 200 licenciés étaient recensés au sein de la vénérable société. Plainfaing à longtemps respiré par LA PATRIE.. 

                                                          Quand à la fin des années 1970 la crise du textile fit disparaître les  établissements GELIOT  qui subventionnaient avec générosité toutes les activités, la municipalité de Plainfaing puis celles du canton en particulier, Fraize, surent  prendre le relais. 

                             Quelques noms de sportifs restent dans les mémoires… Serge DURAND en gymnastique et grand gardien de but, Camille GROHENS, champion de tir,  le coureur de fond Jacky BOXBERGER, qui fit ses premières foulées à Plainfaing avant de s’illustrer lors des Jeux Olympiques de Mexico. Christian MARTIN qui s’orienta vers la boxe pour devenir champion de France catégorie poids plumes amateurs.…  Et d’autres encore dont le souvenir s ‘est estompé.

                            Ont laissé leur empreinte de grands dirigeants et animateurs dont le dévouement peut servir d’exemple. Gilbert DIDIERJEAN père, moniteur chef avant la guerre puis, succédant à Pierre ANTOINE, secrétaire de la fin de la guerre jusqu’en 1953. Plus tard  deux de ses fils se mirent  remarquablement au service de LA PATRIE : Gilbert DIDIERJEAN fils, sportif éclectique, succéda à son père comme secrétaire jusqu’en 1964 alors que son frère, Pierre qui a laissé son nom à la salle de gym de Plainfaing, s’illustra dans tous les sports, à la fois comme moniteur de gym, athlète, footballeur et animateur de la section basket où il fut entraîneur, joueur et arbitre ; Nicolas MASSEROLI, moniteur de gymnastique et animateur du cross et de l’athlétisme ; Jean Pierre MAURICE, le dirigeant idéal dont le sérieux, la compétence et la disponibilité façonnèrent le socle solide sur lequel s’appuya LA PATRIE de 1964 à 2004. Il a laissé son nom au gymnase intercommunal à Fraize.

 

          Actuellement seuls demeurent la gymnastique à Plainfaing  et le basket-ball à Fraize.  Les effectifs ont diminué et concernent surtout des enfants. Les idéaux et les valeurs de 1908 appartiennent à l’Histoire. Aujourd’hui LA PATRIE confirme sa vocation cantonale éducative, temporairement éloignée de la haute compétition. Il n’en demeure pas moins que l’esprit insufflé par les grands anciens perdure au sein d’une équipe d’encadrement compétente et dévouée, toujours mue par les grands principes d’un bénévolat intégral. Aux jeunes maintenant de venir rencontrer LA PATRIE . Ses structures sont solides et les salles de sport de Plainfaing et de Fraize leur ouvrent leurs portes.

 

Affiliation FSCF